Alors j'ai attendu. Dans ma pauvre cervelle de femme très enceinte mon neurone unique pédalait sévère dans la semoule. L'angoisse. Non pas maintenant, pas les poux, non mais ce n'est pas possible, qu'ai-je fait, mais qu'ai-je fait pour que rien ne me soit épargné hein? Allez hop, perdons les eaux tout de suite, histoire qu'on continue à se marrer, pendant qu'on y est.
Alix est arrivée, avec Mister ChonChon que bien sûr il ne peut pas toper de bébêtes lui, avec ses trois tifs et demi, petit veinard, ou à l'extrême rigueur sur sa boucle unique trop mignonne à l'arrière de son crâne mais vraiment ce ne serait trop pas de pot...
Inspection de ma tignasse. Verdict sans appel: zéro poux, zéro lentes, 100% pellicules, vive la grossesse, je suis définitivement la fille la plus glamour de l'Ouest Parisien, j'hésite encore entre la couv' du Elle Special Grosses Enceintes du Cul et celle du Famili qui titre en rose fushia Enceinte: Sublime comme une Serpillère.
Bref.
Le temps que le Chéwi revienne d'une petite course, et il franchit la porte, comme tous les lundis, s'apprêtant à trouver son énorme femme entrain de pioncer méchamment ou peut-être entrain de surfer mollement d'un oeil mi-clos sur le oueb, du fin fond de son lit. C'est là qu'il découvre ni plus ni moins qu'un Conseil de Guerre.
Le temps qu'il arrive, j'ai relu mes archives, histoire de savoir quelles étaient les techniques qui avaient fonctionné la dernière fois. Je me suis également documentée sur la possibilité ou non de traiter les poux chez les femmes enceintes. Je flippe que si une seule de ces minuscules saloperies se soit faufilé sur ma tête, ce soit obligatoirement une saleté de grognasse de gonzesse en cloque sur le point de me pondre dessus, histoire que je me retrouve totalement infestée et obligée de me tondre pour ne pas mettre en péril mon bébé par l'action de produits hautement toxiques.
Sauf que pour une fois, j'ai de la chance: 1. les traitements type parapoux sont parfaitement autorisés chez la femme enceinte (médecin de la maternité: ok; dermato: ok; centre de référence sur les agents tératogènes: ok)(femme enceinte psychotique: une!) et de 2. la feignasse que je suis qui ne prend même plus la peine de se brosser les tifs plus d'une fois par semaine, et qui les garde perpétuellement attachés avec un chouchou (mon dieu, je vous le dis, le Dieu de la Glamouritude m'habite) s'est donc épargnée sans le savoir toute contamination via la brosse ou les câlins. Dingue.
L'homme est donc informé du Plan de Bataille Anti Pouxes, aussi apellé: Massacrons, Vite, Zéro Quartiers.
1. Apeller le lycée: il faut frapper TOUT DE SUITE sans plus attendre que la contagion se répande comme la faim sur le pauvre monde. Ou la douleur pelvienne sur la femme enceinte assoupie. Aucun jour de convenance n'a encore été pris, c'est le moment! Y'a URGENCE URGENTISSIME, on va tous mourir hein.
2. Apeller ma belle-mère, parce qu'il nous faut une voiture pour pouvoir porter tout le linge à la laverie, il est impossible de tout traiter sur place, surtout avec une machine à laver en fin de vie qui ne lave plus qu'à 30° (le poux meurt à 60°, ou alors au congélo, mais je doute de faire rentrer toute la literie de la maisonnée dans trois pauvres tiroirs déjà blindés). Et ma belle-mère c'est la crème de la crème en plus.
3. Commander TOUT DE SUITE, pour la santé mentale de tous, la colonne lavante séchante de nos rêves, elle sera livrée deux jours plus tard, si l'invasion se poursuit, on aura de quoi lutter activement!
4. Avant de retourner chercher la pouilleuse à l'école, il faut réunir tout le linge à laver dans des sacs, et enfermer dans des sacs poubelles king size avec un anti-parasitaire tous les coussins et peluches de l'appart, ainsi que les manteaux, écharpes et bonnets qui ne supporteront pas le séchage.
5. Se rendre à la pharmacie pour renouveller le stock de lotions, shampoings et antiparasitaire. Total: 42 euros.
6. Aller acheter une bouteille géante de lessive. 8 euros.
7. Récupérer la pouilleuse à l'école, l'informer de son triste sort, expliquer à la maîtresse qu'on la garde l'après-midi, pour pouvoir la traiter. Qu'elle ne reviendra qu'avec une tête saine.
8. Aller à la laverie, tout laver, tout sécher. Total: 40 euros. Une grosse machine, 5 petites, plus un nombre incalculable de tours de séchoir. Argh.
9. Traiter tout le monde: lotion insecticide, shampoing. Epouiller la pouilleuse: peigne fin, et pour être sûre de faire chaque mèche, dès que j'ai fini de l'inspecter, je la tresse. Asperger la tignasse propre de lavande.
Non mais là nous étions vraiment per sua dés de vaincre dès la première journée.
C'était bien sûr sans compter une fois de plus sur la feignasserie extrême de la femme enceinte, qui a délégué la partie "traitement" du Plan Qui Tue au Chéwi (ok toutes les parties). Et que le Chéwi n'a mis qu'une moitié de flacon de lotion sur la tête de sa fille, et sur les longueurs malheureux, au lieu de vaporiser sur le cuir chevelu, là où nichent les cochoneries et où sont accrochées les lentes.
Evidemment, ce samedi ma Lutine se regrattait, il n'y avait pas de bêts, mais plus de lentes, et on a donc relavé sa literie (vive la colonne!!) et j'ai passé 4 HEURES à m'occuper de sa tignasse de folie pendant qu'elle s'endormait limite sur son Charlie et la Chocolaterie.
Cela fait 9 jours, toujours pas de trace de l'envahisseur. On espère avoir vaincu. On reste alertes, vigilants, sur le qui vive. Gnnnnnnnnnnnnnnnn. Tendus un peu, quand même.
De toutes façons, le prochain pou adulte que je vois, je passe ma fille au karsher et ses fringues au lance flammes, et je l'envoie à l'école sous cellophane. Vont pas me casser les pieds longtemps non plus. J'ai autre chose à faire, bourdel di mierda.
(respirer par le ventre)
(zen)
Alix est arrivée, avec Mister ChonChon que bien sûr il ne peut pas toper de bébêtes lui, avec ses trois tifs et demi, petit veinard, ou à l'extrême rigueur sur sa boucle unique trop mignonne à l'arrière de son crâne mais vraiment ce ne serait trop pas de pot...
Inspection de ma tignasse. Verdict sans appel: zéro poux, zéro lentes, 100% pellicules, vive la grossesse, je suis définitivement la fille la plus glamour de l'Ouest Parisien, j'hésite encore entre la couv' du Elle Special Grosses Enceintes du Cul et celle du Famili qui titre en rose fushia Enceinte: Sublime comme une Serpillère.
Bref.
Le temps que le Chéwi revienne d'une petite course, et il franchit la porte, comme tous les lundis, s'apprêtant à trouver son énorme femme entrain de pioncer méchamment ou peut-être entrain de surfer mollement d'un oeil mi-clos sur le oueb, du fin fond de son lit. C'est là qu'il découvre ni plus ni moins qu'un Conseil de Guerre.
Le temps qu'il arrive, j'ai relu mes archives, histoire de savoir quelles étaient les techniques qui avaient fonctionné la dernière fois. Je me suis également documentée sur la possibilité ou non de traiter les poux chez les femmes enceintes. Je flippe que si une seule de ces minuscules saloperies se soit faufilé sur ma tête, ce soit obligatoirement une saleté de grognasse de gonzesse en cloque sur le point de me pondre dessus, histoire que je me retrouve totalement infestée et obligée de me tondre pour ne pas mettre en péril mon bébé par l'action de produits hautement toxiques.
Sauf que pour une fois, j'ai de la chance: 1. les traitements type parapoux sont parfaitement autorisés chez la femme enceinte (médecin de la maternité: ok; dermato: ok; centre de référence sur les agents tératogènes: ok)(femme enceinte psychotique: une!) et de 2. la feignasse que je suis qui ne prend même plus la peine de se brosser les tifs plus d'une fois par semaine, et qui les garde perpétuellement attachés avec un chouchou (mon dieu, je vous le dis, le Dieu de la Glamouritude m'habite) s'est donc épargnée sans le savoir toute contamination via la brosse ou les câlins. Dingue.
L'homme est donc informé du Plan de Bataille Anti Pouxes, aussi apellé: Massacrons, Vite, Zéro Quartiers.
1. Apeller le lycée: il faut frapper TOUT DE SUITE sans plus attendre que la contagion se répande comme la faim sur le pauvre monde. Ou la douleur pelvienne sur la femme enceinte assoupie. Aucun jour de convenance n'a encore été pris, c'est le moment! Y'a URGENCE URGENTISSIME, on va tous mourir hein.
2. Apeller ma belle-mère, parce qu'il nous faut une voiture pour pouvoir porter tout le linge à la laverie, il est impossible de tout traiter sur place, surtout avec une machine à laver en fin de vie qui ne lave plus qu'à 30° (le poux meurt à 60°, ou alors au congélo, mais je doute de faire rentrer toute la literie de la maisonnée dans trois pauvres tiroirs déjà blindés). Et ma belle-mère c'est la crème de la crème en plus.
3. Commander TOUT DE SUITE, pour la santé mentale de tous, la colonne lavante séchante de nos rêves, elle sera livrée deux jours plus tard, si l'invasion se poursuit, on aura de quoi lutter activement!
4. Avant de retourner chercher la pouilleuse à l'école, il faut réunir tout le linge à laver dans des sacs, et enfermer dans des sacs poubelles king size avec un anti-parasitaire tous les coussins et peluches de l'appart, ainsi que les manteaux, écharpes et bonnets qui ne supporteront pas le séchage.
5. Se rendre à la pharmacie pour renouveller le stock de lotions, shampoings et antiparasitaire. Total: 42 euros.
6. Aller acheter une bouteille géante de lessive. 8 euros.
7. Récupérer la pouilleuse à l'école, l'informer de son triste sort, expliquer à la maîtresse qu'on la garde l'après-midi, pour pouvoir la traiter. Qu'elle ne reviendra qu'avec une tête saine.
8. Aller à la laverie, tout laver, tout sécher. Total: 40 euros. Une grosse machine, 5 petites, plus un nombre incalculable de tours de séchoir. Argh.
9. Traiter tout le monde: lotion insecticide, shampoing. Epouiller la pouilleuse: peigne fin, et pour être sûre de faire chaque mèche, dès que j'ai fini de l'inspecter, je la tresse. Asperger la tignasse propre de lavande.
Non mais là nous étions vraiment per sua dés de vaincre dès la première journée.
C'était bien sûr sans compter une fois de plus sur la feignasserie extrême de la femme enceinte, qui a délégué la partie "traitement" du Plan Qui Tue au Chéwi (ok toutes les parties). Et que le Chéwi n'a mis qu'une moitié de flacon de lotion sur la tête de sa fille, et sur les longueurs malheureux, au lieu de vaporiser sur le cuir chevelu, là où nichent les cochoneries et où sont accrochées les lentes.
Evidemment, ce samedi ma Lutine se regrattait, il n'y avait pas de bêts, mais plus de lentes, et on a donc relavé sa literie (vive la colonne!!) et j'ai passé 4 HEURES à m'occuper de sa tignasse de folie pendant qu'elle s'endormait limite sur son Charlie et la Chocolaterie.
Cela fait 9 jours, toujours pas de trace de l'envahisseur. On espère avoir vaincu. On reste alertes, vigilants, sur le qui vive. Gnnnnnnnnnnnnnnnn. Tendus un peu, quand même.
De toutes façons, le prochain pou adulte que je vois, je passe ma fille au karsher et ses fringues au lance flammes, et je l'envoie à l'école sous cellophane. Vont pas me casser les pieds longtemps non plus. J'ai autre chose à faire, bourdel di mierda.
(respirer par le ventre)
(zen)